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à partir du 14/01/2011

La critique de la rédaction
Nous sommes en octobre 1962. Géopolitiquement parlant, la situation est tendue. La guerre froide pourrait dégénérer à tout moment en troisième conflit mondial. L'inquiétude est dans tous les esprits et, sur le plateau du talk-show d'Alvin Baker, la tension est palpable. Ce soir pourtant, le présentateur vedette de l'émission ne reçoit pas un politique pour son face-à-face, mais Tennessee Williams. L'auteur est aussi mal à l'aise qu'agacé par les questions du journaliste. Il choisit le whisky pour remédier à ce mal-être. Le ton devient sarcastique, les échanges, de plus en plus cinglants, et l'interview, réalisée en direct, va se transformer en un véritable affrontement. Au théâtre, quand on cherche à rendre hommage à une personnalité ayant existé, il ne faut pas privilégier aveuglément les données biographiques sous peine de plonger le spectateur dans un ennui assoupissant. Cela, Benoît Solès l'a parfaitement intégré. La pièce qu'il signe est habilement construite. Elle ne donne pas à voir seulement le déroulé linéaire de l'interview. L'auteur revient sur les moments clefs de la vie du vieux crocodile par le biais de flash-back subtilement dosés. On assiste par exemple à une des ruptures amoureuses de Williams, ou à la première rencontre de l'homme de lettres avec Marlon Brando. Ces scènes sont poignantes et rythment efficacement le spectacle. La mise en scène de Gilbert Pascal est sans fausse note. Les lumières de François-Eric Valentin, le décor de Jérôme Bourdin et la bande-son de Michel Winogradoff participent à la qualité du spectacle. Il faut aussi applaudir le duo de comédiens qui tour à tour nous émeut et nous fait sourire. Benoit Solès est remarquable en Tennessee Williams. Avec subtilité, il offre les névroses, les frustrations, le sentiment de culpabilité et la nostalgie caractéristiques de son personnage. A ses côtés, Frédéric Sahner, tout aussi à son aise, enchaîne avec le même talent différents rôles. Le 26 mars prochain, Tennessee Williams aurait eu 100 ans. Avec cette pièce, Benoît Solès lui rend de fort jolie façon hommage. Surtout, il fait naître chez le spectateur une furieuse envie d'aller se replonger dans l'œuvre du dramaturge américain. Et ça, c'est bien la preuve de la réussite totale du spectacle.

Dimitri Denorme

Pour ceux qui ont reçu mon mail et qui serai intéresser voici le visuel avec les dates de la rencontre vous n'avez plus qu'a envoyé un mail de la part de sophie du forum de premiers baisers.

moi j aime bien ce comedien mais j habite un peu trop loin

Dommage !

oui c 'est dommage mais bon tant pis

oui le plus embêtant c'est que souvent les choses se passe à paris alors à mois d'habiter à coter ..

comme tu le dit sa coute cher le tgv

johannacricri a écrit:

comme tu le dit sa coute cher le tgv

J'ai déjà vu ce comédien, mais je ne le connais vraiment pas assez pour être accro.
En plus, ça se passe le soir, les rencontres, je pense ?
Et à chaque fois, comme il n'y a plus de trains au delà de 22h, on est coincé à Paris pour la nuit pour ceux qui habitent dans l'Est !
Et c'est vrai que question spectacles, les parisiens sont souvent les mieux vernis ! Bande de veinards !

oui ça coûte au bout d'un moment